Portrait d'un homme de cheval
Christian PHILLIPE est né à Bordeaux en 1949 d’un père bordelais, artiste peintre.
Dés son plus jeune âge il est attiré par les chevaux. « Crin Blanc » et « Flika » bercent son enfance.
Son goût pour la matière équestre, l’amène tout naturellement au métier.
Il gravit les échelons de l’équitation, en commençant à monter à cheval, à l’aube de ses 10 ans.
A 17 ans, le deuxième degré en poche, il rentre comme apprenti chez le double champion de France de concours hippique, Michel Raoul-Duval.
Au début dans cette activité, il faut faire ses preuves.
Christian ne recule pas devant l'effort pour réussir. Son patron était un fin connaisseur et un homme de cheval.
Grâce à sa philosophie qui plane sur l’écurie, Christian se transforme petit à petit. Il apprend à réfléchir, à ne pas faire dix pas quand on peut n’en faire qu’un.
Prévoir ses actions, que ce soit avec les élèves ou avec les chevaux.
A cheval, le bonheur ne vient pas d’une qualité particulière qu’aurait l’animal, mais plutôt dans la recherche de l’osmose.
Avec le petit bagage que Christian acquière au fil des années, il se sent l’envie de partager ses expériences. La vocation d’enseignant semble habiter notre stagiaire.
A 19 ans le monitorat, à 22 ans l’instructorat.
Si deux bons chevaux n’avaient pas rencontré Christian, notre instructeur n’aurait probablement pas eu une carrière de compétiteur en jumping.
Cette discipline aura occupé 20 ans de sa vie.
Passons sur les quelques résultats, mais il se sera épanoui dans ce sport.
Alors qu’il se promène de concours en concours de Lille à Poitiers, il continue à réfléchir sur les solutions qu’on peut trouver pour améliorer son équitation.
Il créé un étrier qui porte son nom.
Frédéric Butet, le célèbre sellier, l’aide à manufacturer le produit.
Les années passent, ce qui amène notre cavalier-instructeur, à s’intéresser davantage à l’évolution de son écurie.
Aujourd’hui, il dirige un établissement de 60 chevaux. On y pratique une équitation de loisir à cheval ou à poney, comme une équitation plus élaborée pour passer les « galops » ou faire de la compétition.